Avant la mise en œuvre du projet BIOCOM (Conservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles pour le développement communautaire intégré dans les parcs nationaux de Madagascar), Jaona Solo et les autres habitants autour du Parc National d’Andohahela étaient confrontés à un problème majeur: l’insuffisance d’eau pour l’irrigation de leurs terres.
« Je dispose de 5 hectares de terres cultivables, mais en raison de la pénurie d’eau, je ne pouvais exploiter que les 3 hectares. Avec une production de moins de 500 Kg, les rendements étaient insuffisants. Nous étions obligés de recourir à d’autres activités pour assurer nos besoins. Nous comptions beaucoup sur les ressources de la forêt, au détriment de la préservation de ses ressources : culture sur brûlis, coupe de bois, » » raconte Jaona, 56 ans, agriculteur résidant le fokontany de Erara, Commune Rurale Isaka-Ivondro, Ville Fort-Dauphin, Région Anôsy, Madagascar