Pour subvenir à leur besoin, les communautés locales pratiquaient les cultures extensives de manioc, de brèdes ou encore la riziculture. Cependant, ces cultures nécessitent une surface cultivable considérable. Les communautés étendent alors dangereusement leur culture autour des zones protégées. Pour diminuer ces pressions et soutenir les activités économiques, le projet BIOCOM promeut la plantation d’arbres fruitiers et des cultures de rente. A travers son partenaire de mise en œuvre, Madagascar National Parks, le projet a doté à près de 650 paysans plus de 3 000 pieds de vanilles, 3 500 pieds de girofles et 4 000 pieds de caféiers.
« «Depuis des générations, pour subvenir à nos besoins, usant des ressources de la forêt. Nous avons voulu investir dans les cutlures mais avec leur prix élevé, les plants ne nous étaient pas accessibles. Grâce aux jeunes plants distribués par Madagascar National Parks, nous pourrons enfin nous lancer et moins dépendre des ressources des forêts. Avec les plants reçus, nous attendons une récolte estimée à 50kg de café, 200kg de girofle et 30kg de vanille verte. C’est suffisant pour assurer nos besoins. De plus nous avons déjà les collecteurs auprès de notre commune, prêts pour leur revente. »
KOTOVAO Gaspard, bénéficiaire du projet BIOCOM – Commune Isaka-Ivondro, région Anosy
Situé dans la région Anosy, le parc national d’Andohahela est un des sites d’intervention du projet BIOCOM. Ce dernier a été rendu possible avec la contribution volontaire de l’Agence de coopération internationale coréenne. Il a pour objectif la conservation des parcs nationaux de Marojejy et Andohahela et la sauvergarde du paysage harmonieux de Montagne des Français.